entrevue glacial (pv nikky & noob)

Enfin ! nikky allait pouvoir se défouler ! depuis le temps qu'elle la cherchait, depuis le temps qu'elle voulait la revoir, enfin, se moment était venue... Nobody ! cette satané fille ! toujours à échapper aux partisans, nikky en avait assez de cette bande d'incapable, encore une fois, il fallait qu'elle fasse le travail elle même.
Elle avait déjà rencontrer nobody, une fille assez "petite" ayant la capacité de se rendre invisible. Nikky avait particulièrement apprécié la rabaisser à leur dernière rencontre, elle avait jouis de voir son ennemie ainsi juger par sa méchanceté.

Les ruines,d'après ses informateurs, nikky trouverais "noob" à cet endroit. Rapidement, elle se mit en route vers les ruines. Une fois sur place, elle marcha, encore et encore, tournant en rond à plusieurs reprises mais gardant son calme, comme toujours.

- hey ! nobody ! loup y es-tu ?

Lâchant un rire sournois, nikky passa sa main dans sa longue chevelure sombre, fixant les alentours de ses yeux bleu perçant.

- aller ma belle, je sais que tu es là...pas la peine de te cacher.

Nikky resterais là le temps qu'il faudrait, tant pis pour nobody, elle en payerais les conséquences d'une manière où d'une autre. Nikky sortit son téléphone et fixa l'heure qu'il était, plus sa messagerie voir si dorian avait tenté de la joindre, mais rien. D'un geste rapide, elle étains son téléphone, elle ne souhaitait pas être déranger, surtout si la fille invisible venait à se montrer...

Kayla « Nobody » Chacon se glissa dans les ruines, totalement visible, un étrange nœud dans le ventre. Ses cheveux attachés en queue de cheval frappaient ses épaules devant ses bonds pour sauter au dessus des rochers. Toute cette destruction, et ce pour quoi? Juste un imbécile. La jeune femme se mordit la lèvre, et sentit le sang perler. Elle n’avait pas le droit de sortir, n’avait demandé à personne, et même sa sœur n’était pas au courant de son escapade.
Tout cela par une pure fierté totalement déplacée. Elle voulait s’entraîner à son pouvoir déficient, et que personne ne vienne la déranger. Pour observer ses « exploits » ratés.
Nobody s’assit sur une marche détruite. Ferma les yeux. Le monde disparut sous ses paupières closes, et elle contrôla sa respiration avec difficulté. Elle avait couru pour venir jusqu’ici, évité une troupe de Partisans à l’air particulièrement éméchés, et avait fini par réussir à rejoindre les ruines.

Bref. Noob inspira profondément. Lentement, son cœur cessa de battre à tout rompre dans sa cage thoracique. Avant de se remettre à manquer de lui arracher les côtes au son de la voix d’une certaine Partisane qu’elle détestait particulièrement.
Plus le temps de réfléchir, de se concentrer. Elle devint invisible en un quart de seconde. Totalement. C’était la première fois qu’elle y arrivait aussi rapidement. Et aussi parfaitement. Mais cela tiendrait-il? Pas longtemps, elle en mettrait ses doigts à couper.
Nikky Riley continua a parler (qu’elle meure en enfer). Nobody n’avait pas la moindre arme sur elle, et son pouvoir était inefficace contre « la reine de glaces ». Pour la première fois depuis un sacré moment, elle était démunie et en position de faiblesse.
Sa capacité à être invisible lui pompait toute son énergie. La sueur coulait le long de son front, de sa nuque, dans son dos. La sueur froide de la peur. Et s’il fallait se battre à mains nues, il valait mieux être en forme.
Nobody cessa purement et simplement d’utiliser son pouvoir, et apparut à quelques mètres de Riley. Avant d’ironiser, narquoise, le regard clair et froid, imperméable à toute critique:

- Tiens tiens! Sans tes petits chiens chiens, toi-même chienne de ce cher McFersen? Mais que fais-tu donc là, tu m’attendais? Trop d’honneur.

Ses phrases étaient emplies de venin.

Alors que nikky était figer, là, à attendre, une voix se fit entendre, tirant la jeune femme de ses pensées. UN sourire en coin se dessinna sur la bouche pulpeuse de nikky qui se retourna lentement, non étonner de voir nobody.

- Tiens tiens! Sans tes petits chiens chiens, toi-même chienne de ce cher McFersen? Mais que fais-tu donc là, tu m’attendais? Trop d’honneur.

- ah...tu sait comment ils sont ses p'tits chiens-chiens ! on ne peut jamais compter sur eux, même pour attraper une petite dévergonder sans cervelle incapable de maitriser un pouvoir aussi basique que le tien.

Nikky sourit, à la fois amuser et impatiente..Oui, impatiente de voir comment noob réagirais à cette provocation volontaire de la part de la glaciale nikky.

- tu as l'air essouffler miss ! et tu n'as l'air très en forme non plus... c'est tellement dommage pour toi...

Nikky émit un rire malicieux, décidément, cette gamine la faisait bien rire.

- ça faisait un bout de temps qu'on s'était pas vu toute les deux...comment vas la famille depuis le temps ? demanda nikky ironiquement.

Nobody se renfrogna. Riley savait ou taper pour blesser les gens. Et elle avait bien visé en parlant de son pouvoir. Oui, elle était quasi incapable de se débrouiller avec son invisibilité, oui. Mais elle avait à peine deux mois. Deux mois depuis son pouvoir, s’entend. Et elle était émotionnellement dérangée, alors… bon, inutile de se chercher des excuses. Elle avait du mal, oui, et flûte à la fin. Elle ne réagit absolument pas et resta de marbre, juste avec un détestable sourire narquois peint sur les lèvres. Noob ne se laissait pas impressionner comme cela.

Mais l’allusion à sa famille fut le mot de trop. Chacon grinça des dents. Comme si cette Partisane à deux francs ne le savait pas. Son propre frère était enrôlé dans les Partisans! Nobody redressa la tête avec fierté.

- Ma sœur se porte excellemment bien. Tu sais qu’elle a tué Deschartes, hier? Comme si ce n’était qu’un pion. Ça a été très amusant à regarder.

Deschartes était connu pour être un bon Partisan, un de ces enfoirés qui s’amusait à torturer, et qui, le pire, le faisait très bien. Nobody était passée sous sa lame, une seule fois, et elle en gardait une cicatrice sur la cuisse. Mais elle lui avait échappé, tout simplement parce qu’elle était la plus maligne. La jeune femme ironisa:

- Il fait plutôt frais, ici, non?

Pure provocation. Riley était parfaitement capable de la changer en glaçon sans qu’elle ne puisse bouger le petit doigt. Elle croisa les bras, dans l’attente d’une réponse quelconque, que le cerveau lent et inutile de son interlocutrice aurait du mal à lui fournir. Eh bé, on était stupide ou on ne l’était pas, hein… et cette Nikky était loin d’être intelligente.

Bingo ! nikky avait encore taper dans le mille! noob semblait en colère, un bon point pour elle car aveuglé par sa colère, la gamine serait encore moins dangereuse, déjà qu'elle ne l'était pas beaucoup voir, pas du tout.

- Ma sœur se porte excellemment bien. Tu sais qu’elle a tué Deschartes, hier? Comme si ce n’était qu’un pion. Ça a été très amusant à regarder.

- J'ai toujours penser que Deschartes était un incapable. Dit-elle en haussant les épaules. S'il avait été plus efficace, il ne serait pas mort, tant pis pour lui.

La femme s'en fichait royalement, surtout depuis que le fameux Deschartes en personne avait oser mettre sa force à elle en doute, faisant preuve d'un sexisme sans pareille lors d'une dispute cinglante.

- Il fait plutôt frais, ici, non?

- tu trouve ? moi j'ai l'impression qu'il fait encore trop chaud tu vois...

Nikky se mit à rire sournoisement, toujours en fixant noob alors qu'une épaisse couche de glace se formait sous leur pieds, emprisonnant la rebelle jusqu'au cheville. Nikky retira sa veste en cuir et la jeta au sol en ajoutant:

- tu sais quoi ? j'ai envie de jouer un peu et de voir jusqu'où tu peux tenir sous la torture...

Nikky s'avança lentement, donnant l'impression de flotter sur la glace qu'elle avait créer puis passa derrière nobody, saisissant ses poignet et les tira dans son dos.

- alors ma belle...je me demande quel parties je vais bien pouvoir gelé en premier...

Nikky se remit à rire, lâchant un souffle glaciale dans le cou de sa victime, faisant hérisser ses poils sur sa peau tendis qu'un large anneau de glace se formait autour de ses poignets pour les emprisonner.

Nobody inspira profondément. L’air glacé pénétra dans ses poumons, et lorsqu’elle expira, une nuage de bué s’évapora dans les airs. Elle souriait. Tenir sous la torture. C’Est-ce qu’elle faisait de mieux. Soupirant, créant une nouvelle volute de buée, la jeune femme ferma les yeux. Et devint totalement invisible. Une fois encore, cela marchait. Son corps soudain immatériel se glissa hors de la glace, et elle marcha quelques pas pour se retrouver sur un petit coin qui n’avait pas été touché par le froid polaire. La neige durcie s’arrêtait juste au bord de ses chaussures. Elle redevint visible. Cela lui avait coûté moins d’efforts que la fois précédente. Peut-être était-ce dû au danger? Sans doute que plus elle s’expérimentait et touchait ses retranchements, plus elle y arrivait sans efforts. Elle voyait bien sa sœur aînée griller des Partisans sans la moindre goutte de sueur. Pourquoi ne pas devenir invisible et immatérielle sans le moindre effort non plus?

- Tu vois, ironisa-t-elle, on peut être deux à jouer à cela.

Tendant le bras, elle arracha violemment un pic de glace formé sur un morceau de ruine. Un pic bien sale. Qui devait contenir quantité de microbes dégoûtants. Elle le lança du plus fort qu’elle le pouvait. Il alla se planter dans l’épaule de Riley avec un bruit mat. Le sang chaud perla sur la peau froide de la Partisane.

- Dis-moi, Riley. Parlons comme deux personnes bien éduquées.

Comme si la femme qui lui faisait face avait une once d’humanité!

- Quel est l’intérêt de détruire les gens?

Oh, Nob’ avait beaucoup d’intérêt à détruire les Partisans. La liberté. Une fois que le monde serait libéré du joug de McFersen, la vie irait bien mieux. Elle ne désirait qu’une chose, avoir une vie normale. Pouvoir entrer dans un magasin, se rendre invisible, voler ce qui lui plait et ressortir sans dommage. Qu’il y ait à nouveau des policiers dans la rue, comme le vieux Kerkan lui avait dit qu’il y en avait autre fois. Des policiers et non des Partisans. Ceux qui faisaient régner la loi par l’ordre et la justice, et non par la peur et la douleur. Elle voulait bien être arrêtée et mise dans ce que Kerkan avait appelé cellule de garde à vue pour avoir volé quelque chose. Mais elle ne voulait pas aller dans ces camps de redressement juste parce qu’elle refusait la servitude.